Publié dans Société

Engagement de la Première dame - « 2024, une année de vaccination » !

Publié le vendredi, 23 février 2024



Marraine de la vaccination depuis 2020. La Première dame Mialy Rajoelina confirme son engagement à ce sujet. L’épouse du Président de la République de Madagascar a accueilli, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, une délégation de l’initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, conduite par le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le pays, Dr Laurent Musango. Une occasion pour la Première dame de rassurer la délégation, composée par des équipes de l’OMS et du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), sur son engagement personnel en tant que marraine. « La Première dame nous a réitéré sa volonté à faire de cette année 2024 l’année de la vaccination. Pour ce faire, elle va renforcer les messages pour encourager toutes les mères et les pères, mais aussi à faire vacciner leurs enfants et à réaliser plus d'efforts pour que, non seulement la poliomyélite soit éradiquée, mais surtout afin que tous les enfants soient protégés des maladies de l'enfance », confirme Christine Jaulmes, Représentante de l'UNICEF à Madagascar, à l’issue de la rencontre. 
« Ce n'est pas la première fois que je m'entretiens avec la Première dame, en tant que la marraine de la vaccination. Elle a déployé beaucoup d'efforts pour que les enfants malagasy soient vaccinés. On s'est entretenu sur la collaboration pour la lutte contre la poliomyélite mais aussi les autres maladies, pour que 2024 soit une année de vaccination. L’objectif étant de ne pas laisser quelqu'un de côté, pour que tous les enfants soient vaccinés et qu'on oublie les épidémies de poliomyélite, de rougeole, et aussi bien d'autres maladies. Du côté des partenaires, nous sommes aussi engagés à donner notre apport ainsi que notre appui technique et financier », souligne le Représentant résident de l'OMS à Madagascar.
L’engagement de Mialy Rajoelina dans les campagnes nationales de vaccination remonte en 2019, année avant laquelle le taux de couverture vaccinal a chuté de 33 %. Elle n’a pas hésité à prêter main-forte pour appuyer la revitalisation de la vaccination de routine, suite à la proposition de l’OMS. En 2018, des milliers d’enfants ont été victimes de l’épidémie de rougeole à cause du faible taux de vaccination. Depuis, la Première dame a lancé des messages aux parents sur l’importance de la vaccination pour sauver des vies. « Emmenez vos enfants se faire vacciner dès leur plus jeune âge. Soyez vigilants aux rappels des vaccins. C’est la meilleure protection contre de nombreuses maladies infectieuses », a-t-elle lancé à Taolagnaro en 2021. Parmi les activités entreprises figurent aussi la mise en place des « centres amis de la vaccination », entre autres dans les Régions du Sud. D’ailleurs, la vaccination constitue l’une des prestations pérennes à chaque activité de l’association Fitia, fondée et présidée par la Première dame…
Recueillis par P.R.




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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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